vendredi 22 mai 2009

RONDE DES OBSTINES

Tout le monde est convié à participer à la ronde des obstinés !
RDV place Stan, dès que vous avez un peu de temps libre entre 16h et 19h.

jeudi 21 mai 2009

Actu du campus Lettres

Actu du campus Lettres

Le campus Lettres et Sciences Humaines est fermé administrativement depuis lundi 18 mai 22h00, et ce, pour une durée indéterminée...

Communiqué intersyndical : Poursuite de l’action (20 mai 2009)

mercredi 20 mai 2009


Seize semaines de fortes mobilisations dans les universités et dans les organismes de recherche ont mis par deux fois plus de 100 000 personnes dans la rue, et ont montré la force et l’intensité de la colère des personnels et des étudiants. Le gouvernement - s’il a dû concéder quelques reculs sur le décret statutaire ou l’organisation des concours pour l’année 2010 et faire quelques gestes financiers supplémentaires (bourses, chambres au CROUS) pour ne pas pénaliser les étudiants - refuse toujours de répondre sur le fond des revendications des personnels et des étudiants notamment sur les décrets concernant le statut des enseignants chercheurs, la réforme de la formation et du recrutement des enseignants, la restitution des emplois supprimés pour 2009 dans l’enseignement supérieur et les organismes de recherche et l’ élaboration d’un plan de créations d’emplois permettant de répondre aux besoins des universités et des organismes, l’ arrêt du démantèlement des organismes de recherche publique.

En cette mi-mai, les intimidations dans les établissements se font de plus en plus nombreuses. Les organisations soussignées condamnent les mesures de retenues sur les salaires, la violence et le recours grandissant aux vigiles ou aux forces de l’ordre.

Les organisations soussignées appellent à poursuivre la pression, notamment en préparant :

  • la journée d’action interprofessionnelle unitaire du 26 mai,
  • l’Academic Pride : la Marche de tous les savoirs organisée le 4 Juin à Paris et en régions,
  • la journée interprofessionnelle de manifestations du 13 Juin,
  • des actions auprès des conseils d’universités contre le passage aux compétences élargies,
  • des AG dans les laboratoires, les établissements, notamment pour préparer la réunion du Comité National du 10 Juin.

Signatures :

FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP)

CGT ( FERC SUP, SNTRS)

SOLIDAIRES (Sud Recherche EPST, Sud Education, Sud Etudiant)

SLU

SLR

UNEF

mercredi 13 mai 2009

Sept présidents d'université en appellent au chef de l'Etat


article sur le site du Monde : ici

Par Pascal Binczak, président de l'université Vincennes-Saint-Denis (Paris-VIII),

Lise Dumasy, présidente de l'université Stendhal (Grenoble-III),

Anne Fraïsse, présidente de l'université Paul-Valéry (Montpellier-III),

Bernadette Madeuf, présidente de l'université Paris-Ouest (Paris-X),

Georges Molinié, président de l'université Paris-Sorbonne (Paris-IV),

et Philippe Rollet, président de l'université Lille-I, sciences et technologies.

lundi 11 mai 2009

OPÉRATION ESCARGOT ÉLECTRONIQUE !

N'oubliez pas la fabuleuse opération escargot
OPÉRATION ESCARGOT ÉLECTRONIQUE !
Pour défendre le service public
de la maternelle à l'université

http://www.operation-escargot-electronique.net/

UNIVERSITÉS : À QUOI JOUE LE GOUVERNEMENT ?

Libération 11/05

La gestion de la crise universitaire par le gouvernement devient franchementbizarre. Ce matin, sur RTL, Xavier Darcos s'est lancé dans un discours violent, réduisant la contestation à "quelques dizaines d'individus qui bloquent les établissements" qui "n'auront pas de diplômes" en grèves, blocage et pétition (lire son intervention en fin de note).

Il semble également que Valérie Pécresse et Xavier Darcos aient proposé que l'inscription aux concours du CAPES ou de professeur des école donne automatiquement une première année de master, sans aucun contrôle de connaissances. «Qui brade les diplômes ?», s'insurge Sauvons l'université (lire communiqué en fin de note).

De son côté Autonome Sup, tout en condamnant les blocages accuse l'UMP de jeter de l'huile sur le feu, notamment par la proposition de loi mettant la nomination des personnalités extérieures aux Conseils d'administration des universités dans les mains du gouvernement (lire en fin de note).
Examens et diplômes d'un côté, mastérisation de l'autre sont les points saillants de la phase actuelle de la crise. La contestation, elle, continue, sous des formes variées.

Alors que le sentiment de gachis s'étend - gachis pour les étudiants, les universitaires, les universités, mais aussi pour leur capacité à se réformer - la question de la responsabilité de cette situation s'impose. Les derniers épisodes de cette crise éclairent les premiers. La léthargie du gouvernement, en janvier, alors que la Conférence des Présidents d'Université avait sonné le tocsin dès le 5janvier. Puis le discours provocateur de Nicolas Sarkozy le 22 janvier. Le refus d'engager de véritables discussions avec les acteurs majeurs du mouvement universitaire et les petites manoeuvres de Valérie Pécresse pour éviter d'annoncer ses reculs partiels aux principaux animateurs de de mouvement. Les reculs confus sur la mastérisation et le décret sur le statut des universitaires.

Tout cela pouvait sembler de la maladresse, aujourd'hui, cela ressemble plutôt à une politique du pire délibérée mêlant le calcul politicien, la volonté de briser toute résistance, mais également celle de vider les amphis des universités de SHS les moins bien considérées par le pouvoir, ce qui permettra de justifier par la suite les baisses de crédits. Après tout, c'est en cohérence avec l'analyse de l'UMP selon laquelle ces formations généralistes ne débouchent pas sur l'emploi et sont inutiles

Sans partager nécessairement cette critique radicale, même certains des acteurs les plus modérés de cette crise, Lionel Collet, le président de la CPU , le syndicatAutonome Sup, le collectif Défense de l'Université ou Qualité de la Science Française(lire communiqué en fin de note) le reconnaissent : le gouvernement porte la lourde responsabilité de sa durée, de ses conséquences

mercredi 6 mai 2009

Facs bloquées : l’UMP tonne

Politiques 05/05/2009 à 06h51

Haro sur les bloqueurs ! Le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre exige des «poursuites judiciaires» contre les personnes qui empêcheraient les étudiants de passer leurs examens. Il a vivement condamné hier la «ronde des jusqu’au-boutistes» (lire page 16), accusée de «prendre en otages» les étudiants «pour défendre des positions idéologiques».

«C’est scandaleux, ça suffit», a tempêté le porte-parole. Téléguidés, selon lui, par l’extrême gauche, «les irresponsables qui jouent avec l’avenir de la jeunesse» doivent «rendre des comptes». Frédéric Lefebvre a appelé les enseignants-chercheurs en lutte «à se comporter comme les internes des hôpitaux qui, eux, ne prennent pas leurs patients en otages». L’offensive de l’UMP a été précédée de plusieurs déclarations qui traduisent un net durcissement de la position du gouvernement.

Au Grand Jury RTL-le Figaro-LCI, Valérie Pécresse avait dénoncé le 26 avril l’attitude du PS, «qui ne condamne pas les violences, qui ne condamne pas les blocages universitaires, qui n’appelle pas à la reprise des cours et à la tenue des examens». Une attitude qu’elle mettait au compte de la crainte du PS d’être «débordé par le parti de Besancenot, très présent dans les universités». Dimanche, dans la même émission, Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, a parlé d’un «formidable gâchis» dans les universités bloquées où s’impose «la loi de la minorité».

L’exécutif croit pouvoir compter sur la compréhension d’universitaires et de responsables syndicaux, y compris ceux qui ont critiqué les réformes portées par Pécresse. Après François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO) a condamné le 30 avril les intrusions de l’extrême gauche dans le champ syndical. Et le président de l’université Paris-V, Axel Kahn, a qualifié hier d’«irresponsable» et «choquant» l’appel de la Coordination des universités à ne pas organiser les examens de fin d’année.


ALAIN AUFFRAY

Communiqué de Nancy 1


Dans le cadre du mouvement universitaire actuel, l'assemblée générale des personnels de l'UHP, réunie le 5 mai, tient à revenir sur certains agissements récents de l'équipe de direction de l'UHP.


L'assemblée générale remarque qu'à plusieurs reprises, des membres de la direction ont surveillé et consigné les activités de certains personnels universitaires et de certains étudiants présents à la FST.
Par ailleurs, de nouvelles caméras ont été installées sur le site de la FST. L'AG désapprouve totalement ces dérives vers la surveillance et le fichage et s'inquiète de l'usage qui sera fait des données (noms, photos, enregistrements, etc.) ainsi récoltées. Elle n'ose croire qu'un(e) quelconque fichier/liste puisse être constitué(e) sur cette base, au mépris de la loi informatique, fichiers et libertés.

Plus important encore, l'assemblée générale des personnels dénonce les manoeuvres d'intimidation de la direction de l'UHP qui se traduisent, entre autres, par les faits suivants :

- quatre chercheurs INRIA ou CNRS sont ou ont été inquiétés par leur hiérarchie, à la suite de l'intervention de la présidence de l'UHP auprès de la direction de ces EPST ;

- deux enseignants-chercheurs de l'UHP ont reçu une lettre de leur directeur d'UFR, leur intimant l'ordre de quitter les locaux qu'ils occupent au laboratoire. Une de ces personnes est exclue de son équipe de recherche et menacée d'exclusion de son UMR.

Or il se trouve que les personnes visées sont toutes signataires d'une lettre ouverte à certains responsables de l'UHP et de la FST, lettre qui condamnait l'appel aux forces de l'ordre et la violence de leur intervention lors de l'évacuation de la présidence de l'UHP dans la nuit du jeudi 23 avril; cette lettre contredisait ainsi le communiqué officiel du président de l'université.


Pour toutes ces raisons, l'assemblée générale s'associe au communiqué suivant déposé ce jour à la présidence de l'UHP:

"Les organisations syndicales SNCS-FSU, SNTRS-CGT, SNPREES-FO de Nancy demandent à Monsieur Jean-Pierre Finance, Président de l'Université Henri Poincaré un engagement écrit qu'aucune sanction ne soit prise à l'encontre des signataires de la lettre ouverte à des responsables de l'UHP et de la Faculté des sciences. De plus, nous demandons à
Monsieur Jean-Pierre Finance d'exiger auprès des responsables des UFR de l'UHP et de réclamer auprès des Directions des EPST (CNRS, INRIA): l'arrêt et l'annulation de toutes les démarches en cours visant à sanctionner ces collègues. Ces sanctions, menaces de sanctions et intimidations sont inadmissibles et inacceptables. Elles sont une atteinte aux droits élémentaires des personnels, et constituent un précédent révélateur de la mise en oeuvre de la LRU. De plus nous
réaffirmons notre soutien à tous les personnels qui participent aux combats pour le retrait des décrets (statut des enseignants-chercheurs et masterisation de la formation des enseignants)."


L'assemblée générale invite les personnels des universités et des organismes de recherche à affirmer leur soutien aux collègues inquiétés en signant la pétition dont le texte suit à l'adresse

http://www.petitiononline.com/aguhp01/petition.html

Les signataires de la présente pétition demandent à la présidence de l'université Henri Poincaré (UHP), aux directions d'UFR de la Faculté des Sciences et Techniques de l'UHP et aux directions du CNRS et de l'INRIA, la levée des sanctions prises et l'arrêt de toutes les démarches visant à intimider ou à sanctionner les personnes impliquées dans le mouvement de contestation contre les réformes actuelles de l'université.

2 actions à Nancy

1) L'action "la brigade des sifflets" à faire circuler :

JEUDI 7 MAI, À 20H
PLACE STAN

Tract http://nancymobilisation.over-blog.fr/article-31030643.html

2) Organisation de la ronde des obstinés à partir de lundi 11 mai,inscription sur le blog de Nancy 2: Http://nancymobilisation.over-blog.fr

Cordialement.

N.B.

mardi 5 mai 2009

Argumentaire anarchiste pour une recherche scientifique décentralisée

Dans mon billet sur le mouvement de grève qui touche actuellement les universités, j’ai indiqué, sans développer, qu’une politique de constitution de grands pôles de recherche spécialisés ne me paraissait pas optimale. Je vais donner une raison à cela, sachant évidemment que d’autres arguments pour ou contre pourraient être invoqués.

Note : le terme “anarchiste” dans le titre doit être entendu au sens épistémologique…

Il s’agit déjà de convenir d’un axiome : on ne peut, par définition, connaître la valeur scientifique d’une idée/connaissance avant qu’elle n’ait été produite. Dans le cas contraire, cela voudrait dire que l’on posséderait déjà la connaissance avant de l’avoir produite… et donc qu’elle aurait déjà été produite. Le fonctionnement de la recherche en terme de paradigmes ou de programmes de recherche ne fait que décaler le problème d’un cran : si on peut évaluer ex ante la valeur espérée d’un idée suivant le cadre paradigmatique dans lequel elle sera produite (par exemple, une nouvelle théorie de type mainstream a plus de chance d’être valable qu’une théorie mobilisant des concepts marxistes), l’évaluation des différents paradigmes repose sur un mode purement inductif. La valeur des paradigmes est estimée à l’aune de leurs résultats passés, mais rien ne prouve sur un plan logique qu’un programme de recherche progressif le restera à vie et qu’il ne deviendra pas dégénérescent à un moment donné. Comme pour une idée isolée, on ne peut pas anticiper la valeur d’un paradigme avant qu’il n’ait vu le jour et avant qu’il ne se soit pleinement développé. A cela s’ajoute que, de toutes façons, nos propres critères d’évaluation sont eux-mêmes déterminées par des conceptions épistémologiques (donc métaphysiques) qui sont contingentes et non universelles (par exemple, le critère de vérification ou celui de falsification ont pendant un temps été les critères de référence pour évaluer une théorie).

Une fois que l’on accepte cela, on est contraint d’admettre que l’on ne peut avec certitude, ni même par une connaissance probabilisable, dire quel sera le meilleur programme de recherche, le paradigme le plus productif, ou la théorie la plus utile. Il y a incertitude radicale. A l’extrême limite, on peut se représenter la découverte d’idées scientifiques comme une lotterie : vous avez un nombre x d’idées et de théories, et un nombre y de scientifiques piochent au hasard une idée ou théorie différente à la fois. Si une fraction b/x des théories sont “utiles” (”vraies”, “fructueuses”, etc.) et que y < x mais y > b, alors on voit facilement que plus on a de scientifiques qui “piochent” des théories différentes, plus la probabilité est forte de tomber sur une théorie “utile”. Il s’agit d’un raisonnement darwinien : plus la variété est grande au sein d’une population (i.e. plus le nombre de scientifiques à piocher est grand, cad plus les scientifiques ont des stratégies de recherche différentes), plus il y a de chance que la population survive au processus de sélection naturelle. A l’inverse, les stratégies de niche (la population se spécialise fortement) si elles peuvent être plus efficientes, sont aussi plus vulnérables : si la niche disparait, il en va de même pour l’ensemble de la population.

Ce raisonnement indique que la bonne attitude à avoir est celle de favoriser la prolifération des théories, en d’autres termes de ne placer aucune barrière a priori sur le développement des idées scientifiques. Autrement dit, en matière scientifique, la bonne configuration institutionnelle sur le plan épistémologique est celle du “marché libre” : comme par définition on ne peut connaitre les futures bonnes théories et leurs caractéristiques, il est préférable de laisser jouer un processus spontané, au moins au niveau du contexte de découverte. Evidemment, dans la pratique, la recherche est processus social et interindividuel. Cela veut dire que, à strictement parler, il est erroné de décrire la découverte d’idées scientifiques comme une lotterie ou chacun piocherait une idée au hasard. C’est justement, sur le plan épistémologique, la propriété des paradigmes et des programmes de recherche : orienter les comportements de recherche de sorte que ces derniers ne suivent pas un algorithme purement aléatoires mais s’appuient sur certaines règles et de dispositifs cognitifs (ex : telle méthodologie est “mauvaise”, telle autre est “bonne”). Sur un plan sociologique et institutionnel, le rôle des laboratoires et des équipes de recherche est également de favoriser l’émergence d’une coopération scientifique engendrant des rendements d’échelle croissants (plus on est nombreux à travailler sur un point précis, plus la production d’idées se fait rapidement).

Ces éléments (programme de recherche et organisation institutionnelle en équipe) tendent à augmenter l’efficacité du travail scientifique. Quel problème pose alors la constitution de grands poles ou de grandes équipes de recherche ? Formellement, absolument aucun. Que tous les chercheurs relèvent institutionnellement de la même équipe de recherche ou même qu’ils travaillent sur le même lieu ne pose aucun problème. Mais cela ne reste vrai qu’à la condition de maintenir le principe de la prolifération des théories. Le problème de la centralisation de la recherche est qu’elle favorise une plus stricte délimitation des problèmes étudiés et des méthodes utilisées (note : ce n’est pas une nécessité logique, juste une tendance organisationnelle). Il est beaucoup plus facile de maintenir un libre développement des théories et idées scientifiques dans un cadre décentralisé, où chacun fait plus ou moins ce qu’il veut, que dans un cadre centralisé et donc plus hiérarchique.

Bien sûr, comme la construction de paradigme et d’équipes de recherche est source d’externalités positives pour le travail de chaque chercheur, cela veut dire que, d’une manière ou d’une autre, il existe quelque part un optimum entre d’un côté, une décentralisation totale (voir un atomisme ou chaque chercheur chercherait dans son coin) et une centralisation totale (ou un individu décide du programme de recherche pour tout le monde). Le problème est qu’il est strictement impossible sur un plan épistémologique de déterminer cet optimum. Pire, on ne peut même pas évaluer a posteriori l’équilibre décentralisation/centralisation qui a été retenu, pour la bonne et simple raison que l’on ne peut connaitre ce qu’il se serait passé si on en avait retenu un autre. Dans ce cas, la solution la plus efficace reste de laisser les chercheurs s’organiser plus ou moins comme ils veulent en constituant leurs propres réseaux scientifiques. Inutile de préciser que les chercheurs le font depuis longtemps et qu’internet ne fait que faciliter les choses.

Cela ne veut pas dire qu’il faut abandonner toute organisation “planifiée” de la recherche, ne serait-ce que pour des questions économiques (cela est plus vrai en sciences de la nature qu’en sciences sociales cela dit). On pourra aussi rétorquer que d’autres pays ont depuis longtemps de gros centres de recherches spécialisés. C’est vrai. Mais pendant qu’en France, en économie, on met le paquet sur TSE et PSE, aux Etats-Unis (par exemple) c’est plus d’une dizaine d’universités qui sont dans ce cas. Le problème de la France (et de tous les pays européens) est qu’elle n’a tout simplement pas la masse critique de chercheurs (au moins en sciences sociales) pour se permettre de constituer plusieurs grands pôles au sein d’une même discipline, ce qui est indispensable pour maintenir un taux de variété suffisant au sein de la population des théories développées. Le risque liée à la constitution de grands pôles nationaux et la disparition des équipes de recherche de taille modeste est d’affaiblir cette variété.

dimanche 3 mai 2009

OPÉRATION ESCARGOT ÉLECTRONIQUE !

Pour défendre le service public
de la maternelle à l'université. Embouteillons leurs boites 
de courriers électroniques ! L'action est simple mais sera terriblement efficace !