mardi 31 mars 2009

Université: le débat Pécresse-Fabbri

sur le site de libération ici

lundi 30 mars 2009

LA BATAILLLE DES COURRIELS : VALÉRIE PÉCRESSE BOMBARDÉE (libération 30 Mars)

Aujourd’hui, on manifeste sans se déplacer. C’est la technique du bombardement virtuel que mettent en oeuvre les scientifiques qui veulent protester contre la politique de Valérie Pécresse. Sur une idée lancée sur le site webrechercheendanger , les chercheurs sont invités àenvoyer un courriel à leur ministre, à son adresse mail au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Depuis ce matin, plus de 1000 courriels ont été envoyés. Devant le succès, les organisateurs - qui reçoivent en théorie une copie de chaque mail si les participants obéissent aux consignent - ont décidé de publier des extraits de ces textes. On peut les trouver sur ce site web. En voici quelques extraits pris au hasard :

dimanche 29 mars 2009

Après le CTPU : La modulation n'est pas morte !

Par ailleurs, un collègue livre l’analyse suivante qui démasque la stratégie gouvernementale :

“L’Autonome (seul syndicat pourtant ultra minoritaire à avoir “négocié la dernière version du décret au CTPU) paraît se réjouir dans son communiqué de l’adjonction d’un  amendement sur le paiement des HC au delà de 192h. Je m’étonne que Charlet (négociateur de l’Autonome), éminent latiniste, soit aussi naïf et surtout méconnaisse  autant les ruses de la grammaire. Il y a en effet une arnaque dans  l’utilisation de l’adjectif “complémentaires” à l’intérieur de cet amendement sorti du chapeau de V. Pécresse. Ecrire :
  • « Lorsqu’ils accomplissent des enseignements complémentaires au delà de128h de cours ou de 192h de travaux dirigés ou pratiques ou toute  combinaison équivalente en formation initiale, continue ou à  distance,  les enseignants-chercheurs perçoivent une rémunération complémentaire  dans les conditions prévues par le décret 83-1175 du 23 décembre 1983 ».  N’est pas pareil qu’écrire :
  • « Lorsqu’ils accomplissent des enseignements au delà de 128h de cours  ou de 192h de travaux dirigés ou pratiques ou toute combinaison  équivalente en formation initiale, continue ou à distance, les  enseignants-chercheurs perçoivent une rémunération complémentaire dans  les conditions prévues par le décret 83-1175 du 23 décembre 1983 ».
Cela signifie que l’on se retrouve dans la même situation que celle produite par la première version du décret :
a) Si le service d’un collègue est modulé à 120h, et que le collègue fait 124h, il ne peut être payé de ses 4h complémentaires car il faut  en avoir fait 192h pour avoir ce droit…
b) Si le service d’un collègue est modulé à 220h, et que le collègue fait 224h, il ne fait que 4h “complémentaires”, et non 220-192=28h.
Dit autrement :
Le mot complémentaire, associé à “enseignement”, signifie que seuls les “enseignements complémentaires”, au-delà du service attribué à chacun, seront payés en heures sup : cela veut dire que si un service est modulé à la hausse, seuls les dépassements de ce service sont concernés, et pas toutes les heures “modulées à la hausse”. Si on enlève l’adjectif, cela veut dire que toutes les heures d’enseignement au-dela du seuil sont payées en heures sup.
Bref, V. Pécresse est une arnaqueuse. On le savait. Et l’Autonome vient de se ridiculiser …

vendredi 27 mars 2009

Lettre ouverte au Président de l’Institut National Polytechnique de Lorraine.

Transmise le 25/03

Monsieur le Président,

Le contexte actuel de réformes visant l’enseignement supérieur et le monde de la recherche suscite depuis quelques mois, au sein de l’Institut National Polytechnique de Lorraine, des questionnements et des craintes au sein des personnels permanents et temporaires (Enseignants-Chercheurs, BIATOS, ATER, post-doctorants, doctorants) ainsi que des étudiants. Suite à un sentiment général de manque d’informations concernant ces réformes, des assemblées générales sont régulièrement organisées au sein des différentes écoles de l’INPL au cours desquelles sont abordés, sous forme de débat ouvert, les points suivants :
- La loi LRU,
- Les projets de réforme du statut des Enseignants – Chercheurs et en particulier la modulation des services d’enseignement à l’échelle de l’INPL.
- Les difficultés financières évidentes de mise en oeuvre pratique du principe 1hTP = 1h TD dans le cadre d'une politique restrictive budgétaire et de personnel
- Les suppressions de postes dans l’enseignement supérieur prévues en 2009
- Le démantèlement du CNRS,
- La masterisation de la formation des enseignants,
- Le projet de contrat doctoral unique.

Les nombreuses AG INPL qui se sont tenues ces dernières semaines ont conduit au vote à l’unanimité de plusieurs motions dénonçant les réformes en cours ainsi qu’à la désignation de délégués INPL participant aux discussions à l’échelle nationale à Paris.

Au niveau national la Conférence des Présidents d’Université montre actuellement des positions consensuelles et collégiales qui ne traduisent pas forcément les opinions de chacun de ses membres. Ceci ne nous apparaît pas suffisant dans le contexte actuel d’autonomie des Universités et donc de prises de décision localisées.

C’est pourquoi, dans un souci de transparence et d’information aux personnels, l’assemblée générale de l’INPL souhaiterait que vous vous exprimiez quant à votre position personnelle au sein de la CPU et ce sur chacun des points listés précédemment.

En vous remerciant par avance.

Cordialement.

L’assemblée générale de l’INPL.

La police évacue le CNRS

Plusieurs dizaines de chercheurs occupaient depuis hier matin le siège du CNRS pour dénoncer les 1.030 postes supprimés dans les organismes de recherche et les universités par le gouvernement. Ils ont été évacués dans la nuit.

La police a fait évacuer hier soir vers 22h30 le siège du CNRS à Paris, qui était occupé depuis jeudi matin par plusieurs dizaines de chercheurs.

Les chercheurs avaient voté en début d'après-midi une adresse au Premier ministre, dans laquelle ils assuraient qu'ils ne quitteraient pas les lieux avant que soient rétablis 1.030 postes supprimés cette année dans les organismes de recherche et les universités.

Selon Hélène Conjeaud, de "Sauvons l'université", l'évacuation s'est produite "de façon un peu musclée" avec l'intervention de plusieurs dizaines de policiers casqués et protégés. Des manifestant scandaient "moins de CRS, plus de CNRS".

La préfecture de police a précisé que l'évacuation de quelque 60 personnes, sur réquisition du secrétaire général du CNRS, avait duré un quart d'heure et qu'il n'y avait eu "aucun incident". Il n'y a eu aucune interpellation.

Les manifestants ont prévu de mettre en place aujourd’hui un barrage filtrant qui ne laisserait passer que les personnes convoquées 3 rue Michel-Ange (XVIème) pour passer des concours.

Les chercheurs avaient décidé l'occupation du siège après avoir perturbé dans la matinée la tenue d'un conseil d'administration du CNRS, pour s'opposer à ce qu'ils considèrent comme un démantèlement et aux suppressions d'emplois.

La ministre de la Recherche Valérie Pécresse a "fermement condamné" jeudi soir le blocage du conseil d'administration et l'occupation des locaux. "Seul le dialogue permettra de répondre aux préoccupations des chercheurs", a-t-elle souligné dans un communiqué, publié quelques heures avant l'intervention de la police.

Les syndicats ont par ailleurs dénoncé dans un communiqué le projet de contrat entre le CNRS et l'Etat, dont l'objet réel, selon eux, est de "valider le démantèlement de l'établissement par pur choix idéologique".

(Source AFP)

jeudi 26 mars 2009

Sorbonne occupée

http://sorbonneengreve.revolublog.com/

OCCUPATION DU CNRS : ADRESSE AU PREMIER MINISTRE

Paris, le 26 mars 2009, 15h30

Depuis huit semaines, la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche est engagée dans un conflit avec le gouvernement portant sur l’ensemble de la politique scientifique et universitaire. Ses revendications ont été clairement exprimées et soumises aux Ministères de tutelle dès le début du mouvement. Nous avons toujours demandé une réponse globale à ce qui constitue une crise profonde de la formation et de la recherche, tant dans les universités que dans les EPST. Le Pacte pour la Recherche et la loi LRU organisent depuis plusieurs années l’affaiblissement et l’appauvrissement du service public d’enseignement supérieur et de recherche.

Nous, personnels et étudiants, avons choisi aujourd’hui le CNRS comme symbole de l’application d’une politique autoritaire, méprisante et irresponsable. Le premier levier de cette politique est l’extinction de l’emploi scientifique, qui passe par une suppression massive de postes statutaires, remplacés par des postes précaires dans les universités comme dans les organismes publics de recherche.

Le siège du CNRS est occupé depuis ce matin, à la suite de la réunion du Conseil d’administration de l’organisme. Nous exigeons la restitution des 1030 postes supprimés cette année dans l’enseignement supérieur et la recherche. Nous n’accepterons pas qu’ils soient remplacés par des emplois précaires. Nous nous adressons solennellement au premier Ministre pour obtenir le rétablissement des emplois supprimés. Nous ne quitterons le siège du CNRS qu’après satisfaction de cette exigence.

Nous sommes ici chez nous. Nous reviendrons aussi souvent que nécessaire.

mercredi 25 mars 2009

Communiqué du SNESUP du 25 mars 2009

Le SNESUP-FSU (7 élus) et FO (1 élu), soit plus de la moitié des sièges, ont quitté la séance du CTPU (Comité Technique Paritaire Universitaire) ce mercredi matin devant le refus de V. Pecresse de revenir sur la modulation qui revient à alourdir les services des enseignants-chercheurs et remet en cause le caractère national de leur statut.

Après une bataille d'interventions pour arracher quelques modifications de principe (missions des enseignants-chercheurs, rattachement à une équipe de recherche,...), et devant cette obstination sur l'un des aspects essentiels du texte statutaire, le SNESUP comme FO a demandé, à 1h30 du matin, une suspension des travaux du CTPU. La ministre a brutalement refusé tout en tentant de retenir les élus du SNESUP pour annoncer des augmentations de CRCT (congés scientifiques) dans leur attribution pour moitié par les sections du CNU, comme la fixation à 50% de la part des promotions attribuée à ces mêmes sections du CNU... toutes deux revendications de longue date du SNESUP.

Le refus précis de V Pecresse sur les services comme son refus global de répondre à l'ensemble des revendications appelle à intensifier les mobilisations de la communauté universitaire pour l'abandon de ce décret et des autres dispositifs contestés.

Paris le 25 mars
Jean Fabbri
Secrétaire Général du SNESUP-FSU

lundi 23 mars 2009

UNIVERSITÉS : MANIFESTATION DEMAIN À PARIS


23mars
2009

Banderole_paris_sorbonneLibération, 23 Mars

Journée sans avancéepour la crise qui secouel’Université. 
La ministre Valérie Pécresse a parlé devant un Comité technique paritaire de l¹enseignement supérieur démuni de capacité à délibérer du fait du boycott organisé par le Snesup. La Coordination nationale des universités, réunie à Strasbourg, confirme son appel à poursuivre la mobilisation. Celle des IUT a fait de même... L’issue de la crise reste à venir.
L’atmosphère est plutôt étrange. La ministre - dopée par sa victoire aux primaires internes de l’UMP pour les élections régionales en Ile de France ? - se tient sur une posture de «reprise en main», analyse Jean Fabbri (Snesup). «Intimidation, logique d’affrontement... elle va tenter de jouer cela durant 48h», estime le syndicaliste, pas vraiment bouleversé. Pour lui, «la détermination des collègues reste intacte, malgré la durée de ce conflit inédit. Nous trouvons des formes d’actions adaptée à cette durée, y compris pour nos étudiants. L’ampleur des rétentions de notes et des qualifications pour les promotions  par le Comité national des universités montre que ce mouvement reste majoritaire. L’aveuglement politique de Valérie Pécresse devra bien finir par céder devant la réalité.»

Droit de grève à l'université.

La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche prend le temps de rédiger une note pour rappeler le cadre général du droit de grève dans la fonction publique d'Etat et préciser les modalités d'application de ce droit dans les établissements d'enseignement supérieur. Merci Valérie!



vendredi 20 mars 2009

AG INPL - ENSEM - Lundi 23/03 17h30 Amphi Solvay

Ordre du jour :
- Point sur la mobilisation INPL de la journée du 19 mars 2009
- Rédaction d'une lettre ouverte au président de l'INPL
- Caisse de grève
- Discussions ouvertes.
- Prochains RV

Nouveau decret du statut des E/C

Le nouveau decret modifiant le statut des E/C est disponible sur le site du Ministère ici

Université et recherche : manifestations les 24 et 26 mars (libération, 20 Mars)


20 mars
2009

3368810726_af0ba585e3_2 A peine remis de la manifestation d’hier, universitaires et chercheurs relancent leur action. Mardi 24 et jeudi 26 mars devraient les voir à nouveau dans les rues, à Paris et en province.

Des manifestations qui s’ajoutent à un calendrier d’actions et d’initiatives toujours aussi dense, comme en témoigne le recueil non exhaustif tenu par SLU.

Le 24 mars, doit se tenir au ministère de Valérie Pécresse une réunion du Comité technique paritaire des Universités. Ordre du jour : le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et celui sur le Comité national des universités (CNU). Mission des manifestants qui ont rendez-vous à Port Royal à 14 h : signifier clairement que le dernier avatar de ce statut, qualifié de «peu différent de celui qui a été mis sur la table» initialement par Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée, n’est pas satisfaisant pour les universitaires en action depuis 8 semaines. Le 26 mars, c’est le siège du Cnrs qui devrait voir des manifestants, déterminés à bloquer dès potron minet son Conseil d’administration afin de marquer leur refus de voir cet organisme de recherche «démantelé».

jeudi 19 mars 2009

74% des Français favorables à la journée de mobilisation du 19 mars


Les Français sont 74% à juger "justifié" l'appel des syndicats à une journée de grèves et manifestations prévue jeudi contre la politique économique et sociale du président Nicolas Sarkozy, selon un sondage publié mardi

62% des Français jugent aussi que la politique économique menée par le gouvernement face à la crise est "mauvaise", soit deux points de plus qu'il y a un mois, selon cette enquête BVA-BPI-Les Echos-France Info.

Les ouvriers sont les plus mécontents (71% contre 24%), les salariés du public (70% contre 24%), les quadragénaires (69% contre 27%). A l'inverse, les jeunes de 15 à 24 ans sont les plus favorables à la politique économique du gouvernement (48% de bonnes opinions, 48% de mauvaises opinions).

Les syndicats français ont lancé un appel à une vaste mobilisation interprofessionnelle jeudi pour pour demander en premier lieu des augmentations de revenus. Le 29 janvier, ils avaient rassemblé sur le même thème entre 1 et 2,5 millions de manifestants dans toute la France.

Après cette mobilisation, le président Sarkozy a promis jusqu'à 2,65 milliards d'euros pour aider les Français les plus modestes et les plus durement frappés par la récession et les fermetures d'usines.

Mais les syndicats avaient jugé ces mesures insuffisantes. Ils estiment que le plan de relance économique présenté en décembre par le chef de l'Etat et doté de 26 milliards d'euros, est trop axé sur l'investissement et pas assez sur la consommation.

mardi 17 mars 2009

AG (LSGC+DCPR+LTMP+Gemico)


Jeudi 19/03 à 13h.
Amphi A
ENSIC

lundi 16 mars 2009

AG INPL

Assemblée Générale INPL
Mercredi 18 mars 2009, 17h30
(ENSAIA - Amphi Maillard)

Réformes de l'Université
et du CNRS





> ** Bilan de la coordination nationale des universités par les délégués 
> INPL
> * Points sur la mobilisation et les discussions au niveau National
> * Points sur la caisse
> * Actions du 19/03
> * Préparation de la journée du 19/03 : cortège INPL ? matinée du 19/03 
> : fabrication de banderoles. *




dimanche 15 mars 2009

Sarkozy, Darcos et Pécresse en procès à la Sorbonne (mis à jour)

Rue 89, hier, par Marie Conquy (étudiante en Journalisme).


Ils étaient plusieurs centaines réunis place de la Sorbonne pour assister ce vendredi après-midi au « procès de la bande des trois » : Nicolas Sarkozy, Xavier Darcos et Valérie Pécresse. Une mobilisation originale et festive organisée par les enseignants en histoire de Paris-I pour montrer au gouvernement que le mouvement de protestation ne faiblit pas. Depuis plusieurs jours, une information pour le moins surprenante circule sur Internet :
« Procès devant les très doctes pères de la Sorbonne de Sarkozy et de ses complices, les très atroces, très horrifiques et très horribles Xavier Darcos et Valérie Pécresse, accusés d'hérésie, de parjure et de blasphème envers l'illustre Université et le Bien Public. Le tribunal prononcera son jugement sur le parvis de la Sorbonne. » (Voir la vidéo)
Après les manifestations, occupations et autres blocages, le comité de mobilisation de l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne a souhaité mettre en place de nouvelles formes d'action.
Une dizaine d'enseignants en histoire de la Sorbonne, déguisés, sont entrés en scène pour cette parodie de procès. Nicolas Offenstadt, maître de conférences à Paris-I, explique la cause de ce rassemblement :
« C'est l'ensemble du système éducatif français que l'on souhaite abattre et toute forme de pensée critique. » (Voir la vidéo)
Le procès s'ouvre avec le fou-rire du public :
« Vous avez devant vous trois accusés, la liste des crimes qui leur est reproché est longue : tentative d'assassinat, complot et conspiration, vol et extorsion, outrage blasphème, parjure et hérésie contre l'université, le savoir et le bien public. »
Le parquet de la Sorbonne entame son réquisitoire à l'encontre de Nicolas Sarkozy :
« La cour cherche à comprendre ce qui peut vous pousser à démanteler avec une telle rage les établissements d'enseignement supérieur et tout le système public de l'Education nationale. Quel traumatisme explique que vous agissiez ainsi ? »
Pour simple réponse, le faux Nicolas Sarkozy soulève son téléphone et appelle « Carlita ». Les arguments de défense des deux autres accusés ne sont pas plus convaincants.
A l'énoncé du verdict, pas de surprise : coupables. Plus étonnantes, leurs condamnations. Hormis leur destitution, Xavier Darcos est contraint « au port de couche à vie » et Nicolas Sarkozy à « l'écartèlement de toutes ses Rolex ».
Nicolas Offenstadt se réjouit du succès de cette nouvelle forme de mobilisation et explique que les enseignants ne comptent pas en rester là :
« Le mouvement va continuer et se durcira s'il n'y a pas d'avancées significatives car les enjeux sont trop lourds. La semaine prochaine, la Sorbonne va organiser des cours libres, ouverts à tous et beaucoup d'enseignants seront mobilisés pour la journée d'action nationale du 19 mars. »

samedi 14 mars 2009

92 DÉPUTÉS UMP PROPOSENT L’UNIVERSITÉ PAYANTE (Libération, 14/03)

Vers la fin de la «gratuité» des universités publiques ? C'est ce que sous-tend un projet de loi déposé par92 députés UMP en janvier sur le bureau de l’Assemblée Nationale.

Sous pretexte de favoriser l’octroi de prêts pour les étudiants, il s’agit en réalité de permettre une hausse brutale et de grande ampleur des droits d’inscriptions à l’université.

A première vue, le projet de loi consiste à permettre à l’Etat de garantir des prêts consenti par les banques aux étudiants. Ces derniers pourraient en obtenir pour des sommes importantes, et ne les rembourser qu’après avoir décroché un diplome et trouvé un emploi. Logique de la responsabilité, classique pour des libéraux. Et discours faux-cul : le système actuel ne favorise pas la démocratisation de l’enseignement supérieur. Pire, c'est sa gratuité (relative, rassurons les députés qui croient vivre dans un pays où faire des études ne coûte pas alors que près de la moitié des étudiants font des petits ou gros boulots) qui serait responsable de son élitisme social. Conclusion : pour démocratiser l’enseignement supérieur, il faut que lesétudiant s’endettent massivement. Ceux qui y voient une relation avec lefinancement public des universités publiques sont des gauchistes invertébrés.

Le texte du projet de loi est ici. 
Il est assez piquant de remarquer que l’argumentation du projet de loi est un copier coller d’une étude publiée par l’EDHEC, une école de commerce privée de Lille, ainsi présentée sur son site web : 
La situation budgétaire de l'Etat et la conjoncture internationale semblent cependant peu propices à des augmentations sensibles de ces dépenses. Si les priorités et le calendrier sont maintenus, une modification du mode de financement de l'enseignement supérieur doit être étudiée pour augmenter les ressources.
Cette étude milite ouvertement pour un système universitaire payant, avec prêt à remboursement conditionnel, tout en rappelant que cette dernière idée a été formulée il y a 50 ans par Friedman. Décédé en 2006, Milton Friedman est l'ancien chef de file de l'Ecole dite de Chicago qui regroupe la frange la plus extrémiste des économistes ultra-libéraux.

vendredi 13 mars 2009

Motion de la Réunion Nationale des Délégués de Laboratoires

Du 12 mars 2009, Institut d’Océanographie, Paris.

La réunion des délégués a adopté l’intégralité des points ci-dessous :

- Contre le démantèlement des EPST (non aux instituts « agence de moyen ») et affirmation de leur rôle national d’operateur de recherche (le CNRS doit conserver l’ensemble des disciplines).
- Pour un plan pluriannuel d’embauche sur postes statutaires (pour toutes les catégories de personnels) permettant la résorption de la précarité.
- Restitution de tous les postes supprimés en 2009 dans la recherche et l’enseignement supérieur, et transformation des 225 CDD en postes statutaires.
- Abandon de toute politique de désassociassions des UMR permettant une coopération entre université et organismes.
- Boycott de l’AERES.
- Remise à plat du Contrat Doctoral Unique.
- Retrait du projet de décret du statut des enseignants-chercheurs.
- Restitution de l’ensemble des prérogatives du CoNRS et du CNU et des Commissions Scientifiques de l’INSERM et des autres EPST.
- Transfert intégral des crédits de l’ANR aux organismes et universités.
- Boycott de l’évaluation des projets ANR.

Depuis 2004, la communauté a toujours été source de proposition, comme cela a été le cas lors des Etats-Généraux de la recherche en 2004.

- Suppression des « chaires organismes-universités » au profit d’une vraie politique de délégation et de détachement et redéploiement de ces postes aux EPST.
- Abrogation de la LRU et du Pacte de la Recherche, avec mise en place de nouvelles lois issues d’une large concertation de la communauté.
- Retrait du projet de réforme de la formation et le recrutement des enseignants du premier et du second degré.- Respect du modèle de l’évaluation (par des comités incluant une majorité de pairs élus) fondée sur les principes de collégialité, d’indépendance et de compétences scientifiques.
- Refus des jurys de « chaires mixtes universités-organismes ».
- Revalorisation des carrières et augmentation des salaires pour tous.
- Blocage des CA appelés à entériner les réformes en cours.
- Retrait de la version actuelle du COM imposé par le ministère au CNRS et des documents similaires concernant les autres EPST.
- Défense du service public d’enseignement supérieur et de recherche.
- Abandon de la politique de mutualisation et fusion forcée des unités.

Soutien les revendications de l’AG du 12 février au CNRS.

- Arrêt de la politique actuelle de Crédit impôt Recherche et transfert des sommes ainsi récupérées à la recherche publique et à l’enseignement supérieur.
- Abandon du projet actuel de consortium National pour l’agriculture, l’alimentation, la santé animale et l’environnement.
- Augmentation significative des possibilités de promotions.
- Soutien à la Grève des cours.
- Abandon des projets d’externalisation des missions effectuées par le personnel de catégorie C que ce soit dans les universités ou les organismes de recherche.
- Réintégration des personnels des universités aux « compétences élargies » dans le droit commun des personnel du MESR (« sortie des oeuvres sociales », voir circulaire du 27 janvier 2009).
- Soutien les revendications de la Coord Nat Univ du 11 février 

Motion sur les actions de la Coordination Nationale des Laboratoires en lutte.

Votée le 12 mars par la réunion nationale des délégués de laboratoires.

L’assemblée décide de porter la plateforme revendicative (motions jointes) au ministère vers 17h30.

L’assemblée se proclame Coordination Nationale des Laboratoires en Lutte avec les délégués présents ce jour et les organisations syndicales et associatives qui acceptent d’y participer.

La coordination se prononce pour le blocage administratif des organismes : Jury des Chaires d’excellence, CA, instances de décision et de mise en œuvre (EPST, Universités).

La coordination appelle les laboratoires à participer aux actions lancées par la coordination universitaire et d’ores et déjà pour le 24 Mars.

La coordination désigne une délégation qui se rendra à l’assemblée des directeurs d’unités qui se tient dans deux jours pour lui faire connaître les motions votées ce jour.

La coordination appelle les personnels de la recherche à participer à l’action interprofessionnelle lancée par les Confédérations syndicales le 19 Mars.

La coordination soutient le Boycott et le blocage de l’ANR et de l’AERES, et la non remise par les laboratoires de leurs rapports plan quadriennal à l’AERES.

La coordination propose une réunion plénière d’urgence du Comité National et des instances scientifiques des autres organismes et des autres EPST.

La coordination demande la démission de la ministre de la recherche et de A. Migus, C. Bréchignac et A. Resplandy-Bernard.

jeudi 12 mars 2009

Ensemble de la maternelle à l'université

(libération.fr)
Mercredi, des milliers d'enseignants sont descendus dans la rue pour «défendre le service public». Ils étaient notamment entre 8.000 et 25.000 dans les rues de Paris.Photo prise à Rennes, mercredi 11 mars.

Toujours aussi remontés et motivés. Les enseignants sont descendus dans la rue mercredi après-midi.

Tous les personnels «de la maternelle à l’université» étaient conviés à manifester à l’appel de la coordination nationale des universités, d’une intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche, et de la coordination étudiante.

A Paris, le cortège, qui comprenait entre 8.000 et 25.000 personnes, est parti peu avant 15 heures de la Place de la République, en direction de Nation, derrière une banderole de tête sur laquelle on pouvait lire: «Ensemble de la maternelle à l’enseignement supérieur et à la recherche, pour la défense du service public».

«Cette manifestation montre l’insatisfaction persistante du monde de l’Education et est une étape dans la préparation du 19 mars», journée interprofessionnelle de grève et de manifestations, a déclaré Gérard Aschieri, secrétaire général de la FSU.

Des cortèges dans 23 villes

A Orléans, près de 500 manifestants ont battu le pavé. Une mobilisation pas très forte comparé aux précédentes journées de mobilisation. Mais cette vision du verre à moitié vide ne semblait pas affecter le moral des troupes, à en croire notre correspondant Mourad Guichard. (Lire le reportage sur LibéOrléans)

A Rennes, les étudiants avaient bien préparé les choses pour cette nouvelle manifestation. En attendant le départ du défilé, un “Chamboul’gouv” et un jeu de flêchettes avaient été installés Place de la Mairie avec pour cibles des effigies de Nicolas Sarkozy, Xavier Darcos, Valérie Pécresse ou encore Roselyne Bachelot. (Lire le reportage sur LibéRennes)

A Lyon, enseignants et étudiants maintiennent la pression. Avant même de défiler dans la rue aujourd'hui, ils ont enchaîné les actions hier dans les écoles, plus originales les unes que les autres... (Lire la suite sur LibéLyon)

A Bordeaux, des débats d’information publique intitulés «Education et recherche en danger» ont été organisés toute la matinée à l’université Bordeaux 3 bloquée depuis lundi, avec des interventions sur tous les niveaux d’enseignements et un élargissement aux «perspectives transversales». Cet après-midi, le cortège est parti à 16 heures, avec dans les rangs des profs de la maternelle au lycée. «Il devenait urgent de mettre en avant le fait que l’école est attaquée de toutes parts...» (Lire la suite sur LibéBordeaux)

Plus de 40 facs en grève

Dans les facs, les blocages se multiplient, après un appel de la coordination nationale des universités vendredi en ce sens. Montpellier-III a voté le blocage mardi soir en assemblée générale. A Toulouse deux des trois universités étaient bloquées mercredi (le campus du Mirail et Paul-Sabatier). «De graves incidents se sont déroulés dans le bâtiment de l'administration centrale lundi après-midi» (Lire la suite sur LibéToulouse) A Perpignan aussi, l’université Via-Domitia était partiellement bloquée.

Par ailleurs, sur 33 IUT ayant tenu une assemblée générale ce mercredi, 22 ont voté la grève reconductible.
Selon les décomptes des bureaux de l’AFP, au moins une quarantaine d’universités, sur 79 en métropole, sont en grève et/ou bloquées.

Les revendications restent inchangées. «Nous sommes toujours sur la demande d’un report de la réforme de la formation des enseignants», a martelé cet après-midi à Paris, Jean-Fabbri, pour le Snesup-FSU (premier syndicat de l’enseignement supérieur). Les enseignants réclament également un plan pluriannuel de créations d’emplois dans le supérieur et la recherche.

mardi 10 mars 2009

De la maternelle à l'Université

Départ de la manifestation de Nancy à 15h, place Maginot.

dimanche 8 mars 2009

CR de l'AG INPL du 05/03

Des discussions ont été menées autour de :

·        l’avancement des discussions au niveau du ministère

·        les modes de financement futurs des Universités 

La motion suivante a ensuite été votée : 

Motion INPL du 05 Mars 2008

 Nous avons pris connaissances des dernières discussions avec le ministère de l’enseignement et de la recherche.

 Nous considérons celles-ci largement insuffisantes et restons mobilisés pour la tenue de négociations avec les organisations les plus représentatives. En particulier, nous attendons des réponses claires sur :

  • les suppressions de postes  dans les organismes de recherche et les universités,
  • la masterisation de la formation des enseignants
  • Le contrat doctoral unique
  • Le statut des enseignants-chercheurs (modulation, évaluation, recrutement)
  • Sur le financement futur des universités (répartition SYMPA)
  • L’abrogation de la loi LRU

 Motion votée à l’unanimité des personnes présentes.

 Un cortège INPL s’est ensuite rendu à la manifestation de Nancy, avec Nancy 1 et Nancy 2.

samedi 7 mars 2009

Nouveau decret du statut des EC

A lire dans la rubrique "Textes officiels"

jeudi 5 mars 2009

canard enchainé du 04 Mars

Université: manif avant négociations (Libération.fr)

Enseignants-chercheurs et étudiants ont manifesté jeudi, à la veille d'une nouvelle séance de négociations avec la ministre de l'Enseignement supérieur.
La mobilisation des enseignants-chercheurs et étudiants a connu un rebond jeudi, alors que les présidents d’université font preuve d’un certain optimisme sur une «sortie de crise», à la veille d’un nouveau round de négociations au ministère de l’Enseignement supérieur.Entre 24.000 et 43.000 personnes, selon les sources, sont descendues dans la rue, selon un décompte non exhaustif des bureaux de l’AFP à 18H00 portant sur 17 villes. La FSU a compté 50.000 personnes, parlant de «succès».C’est plus que la précédente journée de manifestations, le 26 février, qui avait réuni entre 17.000 et 33.000 personnes, mais c’est moins que le 10 février, par exemple, où ils étaient entre 43.000 et 100.000.Suite ici


mercredi 4 mars 2009

Mobilisation maintenue dans les universités (jeudi 5 mars 2009 !!!)


Reuters - Il y a 24 min.

Les syndicats maintiennent leur appel à une nouvelle journée de mobilisation dans les universités jeudi en dépit de leur victoire partielle sur le décret réformant le statut des enseignants-chercheurs.

Défendant une plate-forme de revendications beaucoup plus large, de la formation des enseignants à la restitution des 900 emplois supprimés dans l'enseignement supérieur en 2009, ils prévoient des manifestations un peu partout en France.

A Paris, un cortège défilera en début d'après-midi de la place Denfert-Rochereau jusqu'à l'Assemblée nationale.

Cette journée sera un test de la mobilisation, qui avait donné des signes d'essoufflement la semaine dernière avec deux fois moins de manifestants que lors des précédentes journées d'actions.

Le conflit dure depuis cinq semaines mais la plupart des organisations syndicales ou coordinations doutent que l'on soit encore dans une phase de sortie de crise.

La coordination nationale étudiante exige ainsi le retrait global des réformes et demande aux étudiants de cesser les cours et de manifester massivement jeudi. Une autre journée de mobilisation est prévue le 10 mars.

Selon Le Canard Enchaîné, paru mercredi, Nicolas Sarkozy lui-même critique le projet de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, et lui demande de "se coucher" pour en finir avec les manifestations.

"Je ne veux plus voir les enseignants, les chercheurs et les étudiants dans la rue ! Fini le projet de décret. Fini aussi la suppression des IUFM. Vous me réglez ça. Vous vous couchez () De toute façon, ce n'étaient que des projets de merde", aurait-il déclaré.

Le Premier ministre, François Fillon, a cherché à désamorcer la fronde en annonçant la semaine dernière le gel des suppressions d'emplois en 2010 et 2011 et la réécriture complète du décret à l'origine de la contestation.

Valérie Pécresse a réussi sur ce dernier point à obtenir des avancées en négociant une nouvelle version du texte contesté - les enseignants-chercheurs veulent que le nouveau texte garantisse leur indépendance - avec quatre syndicats.

"CRISE GLOBALE"

Toutefois, les participants se sont entendus sur deux points mais n'ont pu se mettre d'accord sur la question de la promotion des enseignants-chercheurs. Une nouvelle réunion de travail est prévue vendredi.

Dans un communiqué, le syndicat Autonomesup dément qu'un accord ait été trouvé et doute que les négociations puissent aboutir "si le ministère persiste dans son attitude."

En outre, le principal syndicat de l'enseignement supérieur, le Snesup, a refusé de s'asseoir à la table des négociations.

Il estime que les discussions sur le statut des enseignants-chercheurs ne permettent pas de "trouver une solution à la crise globale des universités" et appelle à "l'intensification" des actions.

"S'il est amené à des concessions, le pouvoir public les souhaite a minima et espère la fragilisation des forces", déclare-t-il dans un communiqué.

Quatre syndicats enseignants du premier et du second degré, dont le Snes et le Snuipp, appellent également les enseignants à rester mobilisés.

Les annonces de Valérie Pécresse "ne satisfont pas les étudiants mobilisés", écrit pour sa part la Coordination nationale étudiante qui exige le retrait total non seulement du décret contesté mais des réformes de l'université.

Tout en saluant les avancées sur une nouvelle écriture du décret sur le statut des enseignants-chercheurs, les présidents d'université ont estimé que les autres dossiers devraient "recevoir des réponses rapides."


mardi 3 mars 2009

Valérie Pécresse et plusieurs syndicats rédigent un nouveau décret sur les enseignants-chercheurs

Associated Press, hier à 18h36

La ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse et plusieurs syndicats d'enseignants des universités ont entamé mardi en fin d'après-midi la réécriture complète du décret sur les enseignants-chercheurs, en l'absence du principal syndicat, le SNESUP, qui a refusé de s'asseoir à la table des négociations, estimant qu'une telle réunion ne permettrait pas de "trouver une solution à la crise globale des universités".

Mardi en début de soirée, les négociateurs entamaient les discussions autour de l'article 5 du décret, sur un total de 42 articles, avec l'espoir d'aboutir à un nouveau texte dans la nuit de mardi à mercredi.

Les syndicats maintiennent toutefois leur mot d'ordre de nouvelle journée de mobilisation dans les universités jeudi sur la base d'une plateforme de revendications très large comprenant notamment la question de la formation des maîtres ou encore la restitution des quelque 1.000 emplois supprimés dans l'enseignement supérieur en 2009.

Les syndicats annoncent des manifestations dans toute la France et notamment un défilé jeudi à partir de 15h à Paris, entre la place Denfert-Rochereau et les abords de l'Assemblée nationale.

Le nouveau décret sur les enseignants chercheurs repose sur trois principes, selon le ministère de l'Enseignement supérieur: l'indépendance et la liberté des enseignants, leur évaluation nationale par les pairs et une modulation de service entre enseignement, recherche et tâches administratives qui ne pourra être mis en oeuvre sans l'accord des intéressés.

Une fois rédigé, le nouveau texte devra être discuté en comité technique paritaire, instance du ministère où siègent les syndicats, puis sera envoyé au Conseil d'Etat.

"Le texte actuellement discuté au ministère repose toujours sur une logique locale des carrières, avec toujours le même principe de carotte et de bâton, même s'il a été un peu édulcoré", a déclaré à l'Associated Press le secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNESUP), Jean Fabbri.

"Nous ne sommes pas encore dans une sortie de crise car il n'y a pas que le décret. Il y a aussi la formation des enseignants, la question de l'emploi statutaire, un plan pluriannuel de recrutement et le démantèlement des organismes de recherche, des revendications sur lesquelles nous n'avons toujours pas de réponse", a-t-il ajouté. AP

lundi 2 mars 2009

05 Mars : AG INPL en amphi Cuenot à l'ENSAIA à 13h

AG INPL, le 05 Mars 2009. 13h, Amphi Cuenot de l’ENSAIA pour tous les
personnels de l’INPL (E-C, Chercheurs IATOS, Etudiants)

Journée Nationale de Manifestations

Ordre du jour

• Point sur l’avancée des discussions au niveau du Ministère
• Points sur les annonces de suppressions de postes dans les
organismes de recherche
• Finalisation des modalités de la délégation à la coordination
nationale (IATOS, étudiants, financement)
• Actions spécifiques à définir (élargissement de l’information
auprès des étudiants de l’INPL et IATOS, manifestation à 14h)
• Rotation sur l’INPL des prochaines AG

dimanche 1 mars 2009

Appels à un volontaire IATOS, un étudiant

Appels à 1 volontaire IATOS et 1 étudiant pour représenter l'INPL à la Coordination Nationale des Universités !
Prochaine AG le 06/03 à Paris (détails ici : http://www.shesp.lautre.net/)
Les personnes intéressées peuvent laisser un message à inplenaction@gmail.com

LE GOUVERNEMENT VA DIMINUER LES EFFECTIFS DU CNRS ENTRE 2009 ET 2013

Une fuite du ministère de Valérie Pécresse vient d’alerter les syndicats du Cnrs. L'organisme de recherche verrait ses effectifs diminuer de près de 1000 postes dans les quatre prochaines années.

Ce document explosif porte la mention document de travail. Il s'agit du contrat d'objectifs et de moyens en discussion actuellement entre le ministère et la direction du Cnrs. Cette dernière a été jusqu’à nier l'existence du document... jusqu’à ce que les syndicalistes leur mettent le document sous les yeux.

Il comprend les perspectives de budget et d'emplois jusqu'en 2013. Sa lecture a fait sauter les scientifiques au plafond. Alors que la recherche scientifique et technologique constitue un atout clef pour faire face à la crise économique - si l'on en croit un certain Barack Obama - le Cnrs verrait ses effectifs diminer de 596 postes d’ingénieurs, techniciens et de 253 postes de chercheurs, dont 130 de 2009 à 2011. Des chiffres qui ne tiennent pas compte des «chaires Cnrs» (450) affectées aux jeunes universitaires recrutés par les universités et choisis par elles pour être déchargés de deux tiers de leurs charges d'enseignements. De quoi désespérer les jeunes en thèse, diminuer la force de frappe scientifique nationale, affaiblir un organisme qui joue un rôle décisif dans l'avancée des connaissances, en particulier en physique, chimie, biologie, sciences de l'ingénieur et sciences de la Terre et de l'Univers, les interactions de la recherche publique avec l'industrie. Les syndicats du Cnrs (lire communiqué ci dessous) appellent les «laboratoires à amplifier leur mobilisation et à participer à la journée nationale des délégués des assemblées générales de laboratoires le 12 mars 2009