dimanche 17 octobre 2010
Message de l'intersyndicale
Les organisations soussignées de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche se félicitent du large succès des manifestations du 12 octobre
2010 contre le projet Sarkozy-Fillon sur les retraites.
Malgré toutes les tentatives de démobilisation orchestrée par le
gouvernement, tout montre que la mobilisation reste très forte. Les
jeunes et les étudiants sont de plus en plus nombreux dans la rue contre
cette réforme des retraites. Les organisations soussignées appellent les
personnels de l’enseignement supérieur à intervenir pour que les
étudiants ne soient pas pénalisés par leur participation aux grèves et
aux manifestations.
Pour obtenir
- l’abandon de cet injuste projet qui fait porter l’effort sur
les salariés et sacrifie les jeunes, les femmes et les plus démunis
- un financement des retraites par un autre partage des
richesses
- la prise en compte des caractéristiques de nos métiers (durée
des études, de thèse, de post-doc et travail à l’étranger
Les organisations soussignées de l’enseignement supérieur et de la
recherche appellent les personnels et les étudiants, en convergence avec
les salariés du public et du privé, les jeunes et les retraités
° à renforcer la mobilisation dès maintenant, notamment en
participant aux AG locales
° à participer largement aux manifestations du samedi 16 octobre
° et à préparer la grève et les manifestations du 19 octobre.
Paris le 15 octobre 2010
Signataires : FSU (SNESUP- SNCS- SNEP- SNASUB) – CGT (SNTRS – Ferc’Sup)
– UNSA (Sup’Recherche – SNPTES) – Solidaires (Sud Recherche EPST – Sud
Etudiant) – UNEF - SLR – SLU
vendredi 2 octobre 2009
retour CNU
Communiqué de la 12e Coordination Nationale des Universités, réunie à l’université Paris 8-St Denis le 30 septembre 2009. Nous avons encore plus de raisons d’être en colère et de nous battre que l’an dernier. En convoquant ce 30 septembre une nouvelle Coordination Nationale des Universités en lutte, nous réaffirmons notre refus de la loi LRU que, depuis deux ans, le gouvernement cherche à nous imposer. Les raisons de notre engagement persistent, le mécontentement de toutes les composantes de la communauté universitaire est demeuré tel qu’il était en février 2009 lorsqu’a été lancé le mot d’ordre d’arrêt de l’université. Le maintien de la Coordination Nationale des universités en lutte apporte ainsi un premier démenti aux efforts de propagande orchestrés par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. La CNU continue à dénoncer cette réforme qui contrevient fortement à l’idée que nous nous faisons des missions de l’université,qui affaiblit le service public de l’enseignement supérieur et de la recherche et qui, au-delà, contribue au démantèlement de l’éducation nationale. La CNU réaffirme ses revendications du semestre passé et appelle dans l’immédiat : - à organiser des AG dans les universités avec élection de mandatés à la CNU, et des réunions interprofessionnelles ; - à lutter contre la loi LRU en refusant le passage aux RCE, la cession du patrimoine immobilier et les heures complémentaires ; - à combattre la logique de la gestion des ressources humaines appliquée à l’université et à la recherche, fondée sur l’idéologie de l’évaluation individuelle (primes individualisées, entretiens professionnels des BIATOSS, modulations de service),situation aggravée par la loi dite de « mobilité » des fonctionnaires votée cet été ; - à refuser la dégradation de la formation et du recrutement des enseignants des premier et second degrés - en bloquant l’élaboration et la remontée des maquettes « métiers de l’enseignement », que ce soit sous la forme de spécialité, mention ou parcours - en dénonçant les dangers des mesures transitoires - en refusant d’appliquer les nouvelles modalités des stages. Afin d’assurer la convergence de ces divers modes de résistance, afin de rappeler au ministère que la réprobation envers sa politique est largement partagée par les membres de la communauté universitaire, afin de promouvoir la démocratie au sein de nos établissements,afin de défendre les statuts de fonctionnaires pour tous ceux qui y travaillent, afin de défendre l’existence d’une université ouverte à tous et de favoriser l’insertion des jeunes chercheurs et doctorants, la Coordination Nationale des Universités en lutte va poursuivre son action en collaboration avec les organisations syndicales, les associations et sociétés savantes impliquées dans cette dynamique. Nous appelons à une journée nationale de manifestations le 17 novembre et à la 13ème CNU le 27 octobre Rappel 3 octobre : coordination BIATOSS (Maison des syndicats, Paris 6) 7 octobre : journée du travail décent 10 octobre : AG de SLU à Paris 7 (site Olympiade) 17 octobre : réunion des sociétés savantes sur les réformes en cours (Institut Poincaré) semaine du 22 octobre : appel à des débats sur les réformes en cours dans les universités 27 octobre : prochaine CNU
lundi 6 juillet 2009
COLLECTIF MCF
Pourquoi ce site ?
Suite à la publication du décret n°2009-462 relatif aux règles de classement des personnes nommées dans les corps d’enseignants-chercheurs des établissements publics d’enseignement supérieur et de recherche, il semble qu'il existe une grande disparité de traitement entre les nouveaux titularisés et les maîtres de conférences en place qui pose un problème : les nouveaux se retrouvent bien recrutés entre 12% et 25% (voir article 17 du décret n°2009-462) de plus mais les anciens se retrouvent, pour certains, classés à des échelons inférieurs aux nouveaux alors qu'ils ont une ancienneté sur leur poste et une expérience antérieure supérieure. C'est en tout cas la lecture que nous en faisons, ainsi que tous ceux que nous avons contactés à ce sujet.
Cela semble, de notre point de vue, contraire au principe d'équité de traitement entre les fonctionnaires d'un même corps. Il est important de revaloriser les carrières des jeunes Maître de Conférences, il est important de ne pas pénaliser les anciens en créant une carrière à 2 vitesses :
- avec une expérience inférieure et 1 an d'ancienneté dans le corps (année de stage), certains nouveaux se retrouveront classés devant des Maîtres de Conférences en place. À expérience antérieure équivalente, les nouveaux seront systématiquement devant. Vous pouvez voir ici une simulation.
- les anciens ne rattraperont qu'au bout d'un très grand nombre d'années les nouveaux titularisés. En fait, cela ne se fera qu'au dernier échelon en fin de carrière.
- les nouveaux titularisés pourront prétendre aux promotions avant les anciens. En effet, il faut être arrivé à un certain échelon depuis un certain temps pour demander sa promotion dans la classe "hors classe" par exemple. Le fait d'augmenter le nombre de promotions ne change rien à cet état de fait.
Au final, certains anciens se retrouvent avec une inversion totale de carrière ce qui est contraire à toutes les promesses de notre ministre de tutelle (même si elles étaient écrites, cela ne reste que des promesses. Vous pouvez voir à ce propos les pages 3 et 4 de la fiche "Attirer les talents à l'Université" du site www.nouvelleuniversite.gouv.fr). Par contre, le décret 2009-460 fixe à tous les Maîtres de Conférences (anciens comme futurs) un nouveau cadre statutaire avec de nouvelles dispositions.
Le ministère et différents SRH contactés à ce sujet n'ont pas répondu par l'affirmative à nos questions. Certains indiquent même que le ministère a répondu (au téléphone) que notre lecture, c'est-à-dire application qu'aux nouveaux recrutés, est la bonne. Notre démarche, par sa 1ère étape, permettra en tout cas de clarifier au moins la situation en ayant une réponse défintive sur ce point.
http://www.collectif-mcf.net/index.php5?title=Accueil
jeudi 4 juin 2009
« Opération campus » : Valérie Pécresse annonce 70 millions d'euros d'investissement initial pour la Lorraine
Valérie Pécresse annonce, mercredi 3 juin 2009, qu'une enveloppe de 70 millions d'euros sera attribuée par l'État au projet « campus lorrain », qui figurait avec le projet lillois parmi les « campus prometteurs » avant d'être finalement retenus dans le cadre de l' « Opération campus ». « Deux millions d'euros [seront disponibles] immédiatement afin que les études préalables puissent être lancées le plus rapidement possible », indique-t-elle par communiqué après avoir reçu une délégation lorraine au ministère (élus, universitaires, recteur, etc.). Se disant « heureuse du soutien de l'ensemble des collectivités territoriales » à ce projet, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche souhaite que l'ensemble de celles-ci « puissent s'engager à même hauteur que l'État ».
« Cette dotation permettra de financer les loyers des partenariats public-privé, c'est-à-dire non seulement l'investissement, mais aussi la maintenance et les services pendant la durée du contrat », est-il précisé dans le communiqué. Ainsi, « Valérie Pécresse a souligné que ce projet bénéficierait, sur toute sa durée, de plus de 140 millions d'euros au total » (pour la part État).
« Au final, tout dépendra de l'ampleur des capacités de cofinancement des collectivités territoriales et des montages en PPP générés à partir de la somme mise à disposition », tempère François Laurent, président de l'EPCS Nancy-Université (regroupant Nancy-I, Nancy-II et l'INPL). « Si cette enveloppe initiale de 70 millions nous permettra d'avancer, elle n'est pas à la hauteur des 180 à 200 millions d'euros espérés pour réaliser l'ensemble du dossier » .
TROIS PREMIERS PÔLES
Comme l'indique le ministère, ce projet « a été l'occasion pour les équipes porteuses du projet de travailler à la mutualisation des moyens, des talents et des projets, avec la création dans un premier temps de trois pôles structurants » :
- un pôle biologie-santé à Nancy « qui se traduira par la construction de locaux mutualisés d'enseignement et de recherche » ;
- un pôle science, technologie et management à Metz, avec la création d'un Technopôle des sciences dures ;
- un pôle gestion-management à Nancy, avec « l''implantation des services administratifs et de l'équipe pédagogique dans les anciens locaux de la présidence de Nancy-II », « la rénovation de l'amphithéâtre de 700 places commun droit-gestion », « la restructuration des locaux de l'AES » et « la restructuration du Pôle lorrain de gestion ».
Pour la ministre, « cette opération était véritablement pensée pour accompagner les étudiants et particulièrement les plus modestes », avec, à Metz, « la création de nouvelles chambres et d'un restaurant universitaire sur le site du Technopôle » et, à Nancy, « la réhabilitation des chambres universitaires, et le renforcement de l'offre de restauration sur le site de Brabois ».
Selon la ministre, « cet effort exceptionnel s'entend en plus des engagements de l'État sur les contrats de projet État-Région ». D'ailleurs, « l'État supportera en collaboration avec les collectivités territoriales les surcoûts éventuels pour le projet Artem, ainsi que l'extension du projet Institut Jean-Lamour souhaitée par les collectivités territoriales » ; ces deux chantiers, qui ont pris du retard, étaient initialement évalués à 42 et 18 millions d'euros (financement État). En outre, Valérie Pécresse « a demandé à ses services de travailler en lien avec les collectivités locales à des solutions de financement complémentaires et d'ouvrir les discussions pour une renégociation rapide du CPER 2007-2013 ».
UN PRES SOUS PEU
Le succès à l' « Opération campus » ayant été un catalyseur du rapprochement entre les universités de Nancy et de Metz, la ministre « a particulièrement encouragé les différents établissements universitaires porteurs du projet […] mais aussi d'autres établissements du territoire, qui travaillent aujourd'hui à un rapprochement et à la création d'un PRES à aller encore plus loin dans cette voie ». Selon François Laurent, la création de ce PRES sera effective « le plus vite possible, d'ici la fin de l'année universitaire 2008-2009 ou aux premiers jours de la rentrée suivante, à la condition que les quatre CA se prononcent pour l'extension de l'EPCS nancéien au site de Metz ».
vendredi 22 mai 2009
RONDE DES OBSTINES
jeudi 21 mai 2009
Actu du campus Lettres
Actu du campus Lettres
Communiqué intersyndical : Poursuite de l’action (20 mai 2009)
mercredi 20 mai 2009
Seize semaines de fortes mobilisations dans les universités et dans les organismes de recherche ont mis par deux fois plus de 100 000 personnes dans la rue, et ont montré la force et l’intensité de la colère des personnels et des étudiants. Le gouvernement - s’il a dû concéder quelques reculs sur le décret statutaire ou l’organisation des concours pour l’année 2010 et faire quelques gestes financiers supplémentaires (bourses, chambres au CROUS) pour ne pas pénaliser les étudiants - refuse toujours de répondre sur le fond des revendications des personnels et des étudiants notamment sur les décrets concernant le statut des enseignants chercheurs, la réforme de la formation et du recrutement des enseignants, la restitution des emplois supprimés pour 2009 dans l’enseignement supérieur et les organismes de recherche et l’ élaboration d’un plan de créations d’emplois permettant de répondre aux besoins des universités et des organismes, l’ arrêt du démantèlement des organismes de recherche publique.
En cette mi-mai, les intimidations dans les établissements se font de plus en plus nombreuses. Les organisations soussignées condamnent les mesures de retenues sur les salaires, la violence et le recours grandissant aux vigiles ou aux forces de l’ordre.
Les organisations soussignées appellent à poursuivre la pression, notamment en préparant :
- la journée d’action interprofessionnelle unitaire du 26 mai,
- l’Academic Pride : la Marche de tous les savoirs organisée le 4 Juin à Paris et en régions,
- la journée interprofessionnelle de manifestations du 13 Juin,
- des actions auprès des conseils d’universités contre le passage aux compétences élargies,
- des AG dans les laboratoires, les établissements, notamment pour préparer la réunion du Comité National du 10 Juin.
Signatures :
FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP)
CGT ( FERC SUP, SNTRS)
SOLIDAIRES (Sud Recherche EPST, Sud Education, Sud Etudiant)
SLU
SLR
UNEF